Présentation

Le Syndicat de l’Enseignement de l’Ouest de Montréal (SEOM) est incorporé en vertu de la Loi des syndicats professionnels. Depuis 1998, le SEOM regroupe les enseignantes et enseignants employés par le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys. Comme c’est le cas dans la plupart des centres de services scolaires du Québec, nos membres œuvrent auprès d’élèves jeunes et adultes, (72 000) et ce à travers 123 établissements, répartis sur le territoire du CSSMB. Les secteurs d’enseignement représentés sont : le préscolaire, le primaire, le secondaire, la formation générale des adultes et la formation professionnelle.

Le SEOM est affilié à la Fédération Autonome de l’Enseignement (FAE) depuis le 28 juin 2006. Depuis sa fondation, il était affilié à la Centrale des syndicats du Québec; dont il s’est désaffilié le 7 juin 2006, à la suite de la tenue d’un référendum qui donnait un mandat très clair de la majorité des membres cotisants du syndicat. Le SEOM participe directement à toutes les instances de la fédération c’est-à-dire : le Congrès, le Conseil fédératif, le Conseil fédératif de négociation et le Conseil de négociation. Il est également impliqué par la participation de ses membres à plusieurs tables de travail, comités et groupes de travail de la FAE.

Profil du membership

Vision

Le SEOM, une organisation qui repose sur l’apport de chaque membre :

  • Une communauté impliquée, concernée et fière
  • Qui porte la responsabilité de veiller aux conditions d’épanouissement professionnel de ses membres
  • Qui cherche à préserver l’inclusivité, la connectivité et la proximité.

Territoire couvert

Les écoles et les centres du Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys se distribuent sur 7 arrondissements montréalais (Lachine, LaSalle, L’Île-Bizard-Sainte-Geneviève, Outremont, Pierrefonds-Roxboro, Saint Laurent et Verdun) et 13 municipalités de l’ouest de l’île (Baie D’Urfé, Beaconsfield, Côte-Saint-Luc, Dollard-des-Ormeaux, Dorval, Hampstead, Kirkland, L’Île-Dorval, Montréal-Ouest, Mont-Royal, Pointe-Claire et Sainte-Anne-de-Bellevue).

Histoire

Les origines du SEOM remontent à 1942. Au cours de son histoire, le SEOM s’est transformé à maintes reprises. D’abord créé par les institutrices et instituteurs catholiques de Lachine, le SEOM accueillait au fil des ans des enseignantes et des enseignants de différentes commissions scolaires situées dans l’ouest de l’ile. La première grande transformation de ses structures fut provoquée par la restructuration scolaire de 1973. Cette restructuration, imposée par le gouvernement libéral de l’époque, fusionnait donc les 33 commissions scolaires de l’ile de Montréal en 8 nouvelles commissions scolaires. Ces commissions scolaires étaient confessionnelles (catholiques ou protestantes) et regroupaient presque toutes un secteur francophone et un secteur anglophone. Dans l’ouest de l’ile ces commissions scolaires se nommaient : Commission scolaire Baldwin-Cartier, Commission scolaire Sainte-Croix, Commission scolaire du Sault-Saint-Louis, Commission des écoles protestantes de Montréal, Commission scolaire du Lakeshore et Commission des écoles catholiques de Verdun.

Cette fusion des commissions scolaires imposa donc une transformation du SEOM. À partir de cette date, le SEOM représenta les enseignantes et les enseignants des commissions scolaires Baldwin-Cartier, Sainte-Croix et Sault-Saint-Louis. Ce remaniement de ses structures lui permit d’intégrer une première accréditation de personnel de soutien technique et administratif, soit les employées et employés de la Commission scolaire Sainte-Croix.

C’est en 1979 que les enseignantes et enseignants de Verdun, jusque là en entente de service avec l’Alliance des professeurs de Montréal, décidaient de s’affilier au SEOM.

L’histoire du SEOM n’est pas marquée que par des évènements heureux. En effet, à l’automne 1982, les enseignantes et les enseignants de Sault-Saint-Louis quittèrent le SEOM pour des raisons de divergences politiques majeures. Par ailleurs, à cette même époque, le SEOM accueillait une deuxième accréditation de personnel de soutien soit les employées et les employés de la Commission scolaire de Verdun.

Jusqu’en 1997, le SEOM ne vit aucune transformation de son membership. En 1998, à la suite d’une deuxième fusion des commissions scolaires, imposée cette fois par un gouvernement péquiste, le SEOM dut revoir sa composition. D’un commun accord, le Syndicat des enseignantes et enseignants du Sault-Saint-Louis (SESSL), l’Association des Enseignants de Montréal (AEM) et l’Association des Enseignants du Lakeshore (AEL) décidèrent de se fusionner au SEOM. Toujours dans la foulée de la restructuration du PQ, le 4 décembre 1998, à la suite du vote tenu par référendum, le SEOM perdait ses deux accréditations de personnel de soutien au profit du Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB 57, devenu depuis SEPB 579, affilié à la FTQ).

Dès sa fusion, le SEOM a amorcé des travaux de refonte de ses statuts permettant d’intégrer pleinement ses nouveaux affiliés. L’Assemblée générale du 4 février 1999 a procédé à une refonte majeure de ses instances. Le modèle recommandé tient compte des différentes cultures et pratiques des syndicats constituants ainsi que de la nouvelle réalité syndicale. Le modèle a été retenu à l’unanimité. Depuis cette date, beaucoup de travail et d’efforts ont été déployés pour assurer une transition harmonieuse entre les différentes composantes du SEOM. Une pièce majeure venue marquer la réussite du syndicat a incontestablement été la négociation d’un nouveau contrat de travail en juin 2005.

Depuis, le SEOM a négocié une autre entente locale signée en juin 2013 et la FAE a quant à elle conclu trois rondes de négociation (2010, 2015 et 2020).

Dans les dernières années, le SEOM s’est doté d’une vision qui guide sa modernisation. L’embauche de personnel-conseil, l’achat d’un siège social et l’adoption d’une nouvelle image graphique constituent quelques exemples de changements récents. La suite de cette histoire sera écrite par les membres du SEOM.